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Дружба, Товариші! Man, was sind wir doch international hier...
In der Ukraine bedrohen die wachsende Stadt Kiev und chronische Unterfinanzierung den Fortbestand des Freilichtmuseums mit 16 Wind- und 5 oder 6 Wassermühlen. Das ganze fand sich als Zitat der ukrainischen Tageszeitung "Den" (www.day.kiev.ua) in einer französischen Zeitung.
Zitat Un musée en plein air menacé par les promoteurs
Un musée très populaire de Kiev, qui retrace sur tout un quartier les traditions et l’architecture du pays, est menacé par les appétits immobiliers de promoteurs. Ils convoitent les terrains très bien situés du musée et ont déjà colonisé le voisinage, raconte Den.
Le site s’étend sur plus de 130 hectares. Il est situé à quelques minutes en bus du centre de Kiev, et il abrite des trésors de l’architecture ukrainienne. Le musée de l’Architecture traditionnelle et de la Vie quotidienne de Pyrohiv (Pirogovo en russe) n’est pas qu’un lieu où les gens peuvent se familiariser avec le mode de vie ukrainien traditionnel, c’est aussi un but d’excursion apprécié des Kiéviens, qui ont coutume de venir y pique-niquer. Et, depuis quelques années, Pyrohiv est en danger.
Ce complexe architectural et paysager unique en son genre connaît de graves difficultés. Aujourd’hui, il abrite 289 monuments (25 % d’entre eux nécessitent des travaux de restauration). Le conseil municipal de Kiev refuse de lui allouer de l’argent pour la rénovation et la reconstruction, tandis que le musée se voit peu à peu encerclé par de nouveaux projets de construction. Les salariés de Pyrohiv ont tiré le signal d’alarme et prévenu que cette attitude de la part des autorités pouvait entraîner la mort de leur musée en plein air, dont les dimensions sont sans égales non seulement en Ukraine mais dans l’ensemble de l’Europe.
“De 2006 à 2008, le conseil municipal a accordé 28 parcelles à des promoteurs”, s’emporte Pavlo Fedaka, directeur du musée national de l’Architecture traditionnelle et de la Vie quotidienne. “A l’origine, ces terrains étaient destinés à des exploitations agricoles. Mais nous avons découvert par la suite que les propriétaires des parcelles disposaient déjà de permis de construire. S’ils construisent des immeubles, et un bâtiment de ce genre est déjà presque terminé, ce sera la fin du musée de Pyrohiv ! Le principal attrait de notre complexe, c’est son environnement exceptionnel. On ne trouve rien de semblable ailleurs en Europe, mais les autorités n’en apprécient pas la valeur !”
La délimitation de la zone réservée au musée n’est pas clairement définie au cadastre, semble-t-il. Des projets de démarcation définitive ont été soumis plus d’une fois, mais jamais ils n’ont obtenu d’autorisation officielle. Le dernier de ces projets a obtenu l’approbation du ministère du Développement régional et de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine. Mais cela fait maintenant huit mois qu’il se trouve sur le bureau de l’architecte de la municipalité, dont on attend toujours le verdict.
“Une parcelle de 1,5 hectare près du musée a été allouée à un complexe de sports équestres”, déclare Oleksandr Loutski, ancien adjoint au maire de Kiev. “Il y a également des parcelles près de Pyrohiv qui sont destinées à des exploitations agricoles, et personne n’y a prévu de chantiers de construction. Et puis, après tout, est-ce que Pyrohiv manque à ce point de terrain ? Ils ont un énorme espace, plus de 130 hectares, et ils ne le cultivent pas. Je ne sais pas pourquoi. Ils n’arrêtent pas de se battre pour réclamer une zone tampon, mais pour quoi faire ? Il n’y aura pas d’immeubles près du musée. C’est comme une vache sacrée. Toutes ces protestations, c’est de l’agitation politique afin de discréditer les autorités de Kiev.”
Oleksandr Popov, président de l’administration de la région de Kiev, n’est pas de cet avis : “La légalité de l’attribution de plusieurs de ces parcelles est remise aujourd’hui en question. Selon nous, certaines de ces décisions ont été prises au mépris des lois.” Pour le directeur du musée, cet empiétement progressif s’ajoute à un autre problème, essentiel pour l’institution, le manque de financement. “Le budget de l’Etat a cessé de financer les travaux de restauration et de réparation en 2009, et nous n’avons pas touché un kopeck en 2010, constate Pavlo Fedaka. De 2006 à 2008, le programme de l’Etat a fonctionné, et nous avons touché entre 3 et 4 millions de hrivnas par an [entre 288 000 et 385 000 euros]. Des sommes qui ne suffisaient évidemment pas, mais au moins, c’était déjà ça. Aujourd’hui, nous couvrons de nombreux frais avec nos propres moyens. Mais nous n’avons pu restaurer que deux édifices l’an dernier.”
De plus, les gens capables de procéder à ces travaux de restauration sont de moins en moins nombreux. Pour contourner cet obstacle, M. Fedaka envisage la création d’une école spéciale où des maîtres artisans pourraient inculquer leur savoir à des étudiants, ce qui augmenterait le nombre de professionnels spécialisés. Mais de toute façon, conclut le directeur, “le personnel ne parvient à maintenir le musée en vie” que grâce aux billets d’entrée et aux produits et services proposés sur place.
Repère
Musée de l’Architecture traditionnelle et de la Vie quotidienne de Pyrohiv Installé sur le site du hameau de Pyrohiv, le musée – organisé comme une sorte de “mini-Ukraine” – regroupe près de 300 édifices, chaumières paysannes, maisons et églises en bois, auberges, moulins, dont certains datent du XVIe siècle. Un panneau à l’entrée permet d’identifier les styles architecturaux des différentes régions de l’Ukraine. Des spectacles de danse et chants folkloriques y sont régulièrement donnés, et Pyrohic est très populaire tant auprès du public local que des touristes. Depuis l’indépendance (en 1991), la situation du musée s’est dégradée. De nombreux vols d’objets de valeur ont été signalés, et le site a subi plusieurs incendies (en 2006, le pan entier d’un bâtiment a été détruit). Outre le complexe hippique, d’autres chantiers sont en cours dans le voisinage immédiat : un immeuble d’appartements de luxe, dont la construction est pour l’instant interrompue à la suite de protestations du public, et une station-service près de l’entrée du musée.
Moin Florian, Das wäre schon ein starkes Stück, wenn das Museum der Stadterweiterung geopfert würde. Den Google-Earth-Fotos zufolge sind die Mühlen und viele Gebäue ohnehin in einem katastrophalen Zustand (wer möchte, kann sich selbst davon überzeugen, Ansgars Mühlenprojekt zeigt die Mühlen): Wasserräder hängen so windschief auf den Wellen, dass sie ein Lüftchen umwerfen würde, abgeknickte Flügel, total vermoderte Wellen, ausfallende Schaufeln, überhaupt kein Betriebswasser, kurzum ein Trauerspiel. Da würde es eigentlich einen Glücksfall darstellen, wenn die Mühlen in ihre Heimat zurückgebracht würden, wie es nun auch mit der Windmühle aus dem Deutschen Museum München geschieht. Ob dann allerdings eine Restaurierung angedacht würde, halte ich mal für fraglich bis unwahrscheinlich...